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SOCIETE
Togo : L'Eglise implore pour les réformes conformément à la Constitution de 1992
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RELIGION
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SOCIETE CIVILE
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Togo : Les évêques interpellent Faure Gnassingbé sur ses manquements et responsabilités
Dans sa lettre adressée au peuple togolais à l'occasion de son accession à l'Indépendance en 1960, le Saint Pape Jean XXIII écrivait ces lignes qui doivent aujourd'hui résonner profondément dans la conscience de chaque citoyen : « Que chacun ait le souci de collaborer de toutes ses forces à la prospérité de sa Patrie, chassant les illusions dont la plus grave serait de croire que l'indépendance politique résout toutes les difficultés.
Quelles que soient votre religion, votre appartenance ethnique, il vous faut vivre en bons citoyens plus que jamais, prendre conscience de vos responsabilités politique et sociale, fonder solidement votre communauté nationale.»
Plus de cinquante ans après cet appel, la situation de notre Pays exige, plus que jamais, un sursaut et une véritable prise de conscience de nos responsabilités politiques. Cette lettre que nous, Evêques du Togo, adressons une fois encore à vous tous, fils et filles bien-aimés, ainsi qu'à tous les hommes et femmes de bonne volonté, à la veille du cinquante-sixième (56ème) anniversaire de notre Indépendance, vise à nous rappeler chacun à cette responsabilité politique sans laquelle toute vie commune est vouée à des égarements et à des errements sans répit.
Cette interpellation que nous nous permettons de lancer nous paraît particulièrement significative au moment où notre Pays semble se désintéresser de certaines questions brûlantes qui avaient agité l’opinion nationale il y a à peine quelques mois. |
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Togo : L’ASVITTO dénonce les atteintes à la liberté d’expression et d’opinion
Le premier avril dernier, la ville de Mango située à plus de 500km au nord de Lomé a été théâtre de violents affrontements entre les Forces de sécurités et les populations civiles faisant encore des blessés,
Le 04 avril, c’est une manifestation pacifique des jeunes de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) qui a été empêchée à Lomé, à coup de grenades lacrymogènes.
A la lecture de ces événements, l’Association des Victimes de Tortures au Togo (ASVITTO) constate que, les Autorités gouvernementales n’ont tiré aucune leçon des événements douloureux du mois de novembre 2015 à Mango, et par conséquent, elles n’ont daigné donner une suite favorable aux ‘’Résultats de la Mission de Recherche d’Amnesty-International’’ afin de ramener la stabilité dans la localité.
D’après les informations fraichement recueillies sur place par le représentant de l’ASVITTO, la situation reste tendue dans la ville, en toile de fond l’arrestation de certaines personnes.
L’Association des Victimes de Tortures au Togo (ASVITTO), invite le gouvernement à tenir compte des Conclusions de la Mission de Recherche de l’ONG Amnesty-International à Mango, histoire de corriger les multiples violations observées dans le maintien d’ordre et pour le retour d’une paix durable dans le milieu.
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LES ARTICLES PRECEDENTS
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OPINIONS-DEBATS |
TOGO: JE DIS BRAVO, PRINCE GNASSINGBé! NON SEULEMENT PAR IRONIE...
En refusant de signer le protocole des chefs d'État portant limitation du nombre des mandats présidentiels à deux, protocole qui a cependant recueilli l'accord de 8 chefs d'État sur 10, Gnassingbé n'a rien révélé de neuf, ni de sa personnalité, ni de ses intentions que nous, je veux dire un certain nombre de Togolais, ignorerions. Je dis bravo ! non seulement par ironie, mais aussi parce qu’il aurait pu user d’hypocrisie et de la fourberie qu’on lui connaît et signer le protocole, pour n’en jamais tenir compte, comme tant d’autres fois. Par Sénouvo Agbota ZINSOU |
REVUES DE PRESSE |
FAURE GNASSINGBé: LE DIALOGUE à LA BOUCHE, LES ARMES ET GOURDINS CLOUTéS EN MAINS
De père en fils, le régime des Gnassingbé, ce clan qui a pris en otage le peuple togolais, n’a pas changé. Ni dans sa nature, ni dans ses méthodes de conservation du pouvoir à tout prix. Et pourtant, au lendemain du décès d’Eyadéma, suivi quelques heures plus tard de l’installation de Faure Gnassingbé au pouvoir par un quarteron d’officiers, et surtout après la parenthèse de sang de 2005, un brin d’espoir était né auprès d’une frange de la population. A raison, étant donné l’extrême jeunesse du successeur du vieux dictateur au pouvoir et plus encore de son discours sur sa volonté de trancher avec l’ère ancienne.
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