|
 |
 |
Synergie-Togo appelle à la libération immédiate du défenseur des droits de l'homme Assiba JOHNSON
L'association Synergie Togo a été informée de l'arrestation le 4 avril 2018 à Lomé de M. Assiba JOHNSON, Président de l'organisation de la société civile REJADD-Togo (Regroupement des Jeunes Africains pour la Démocratie et le Développement, Section-Togo). Le Président du REJJAD est détenu par le Service de Renseignement et d'Investigation (SRI) depuis son arrestation.
Cet évènement montre qu'au delà du discours fallacieux, le régime togolais a bien du mal à tourner la page de la répression à l'endroit des défenseurs des droits et des libertés ainsi que des militants pro-démocratie dans le pays. En même temps, l'impunité totale continue d'être garantie pour les auteurs de crime de masse et des graves violations des droits humains.
Il convient de rappeler que vers la fin de la semaine du 5 février et le début de la semaine du 12 février 2018, un document intitulé "TOGO: Plus de 100 morts dans la répression des marches pacifiques du 19 août 2017 au 20 janvier 2018" était paru sur les réseaux sociaux sous l'étiquette du REJADD-Togo et du RAIDHS (Réseau Africain pour les Initiatives de Droits de l’Homme et de Solidarité). A la connaissance de Synergie Togo, il s'agit d'un document provisoire, non finalisé et non autorisé pour publication, qui a fuité, avant terme, sur les réseaux sociaux.
Le 13 février 2018, le Gouvernement togolais avait réagi par un communiqué rejetant catégoriquement le contenu du document et menaçant de poursuites judiciaires les deux organisations signataires du rapport. Dans son communiqué, le gouvernement reconnait, pourtant; s'agissant des manifestations depuis le 19 août 2017, que "le bilan est de sept (07) morts par balles et sept (07) morts pour diverses causes dont deux (02) militaires égorgés" Par la suite, M. Assiba JOHNSON a fait l'objet d'actes d'intimidation et de menaces et avait dû entrer dans une quasi-clandestinité.
Synergie Togo demande :
− Que M. Assiba JOHNSON, dont la santé est fragile, recouvre sans délai la liberté et la sécurité, afin de pouvoir recevoir des soins appropriés et poursuivre sa mission de défenseur des droits et des libertés,
− Qu'il puisse mettre les éléments de preuve en sa possession à la disposition d'une commission d'enquête internationale indépendante,
Synergie-Togo tiendra les "autorités", au plus au niveau, responsables de tous traitements inhumains et dégradants auxquels M. Assiba JOHNSON pourrait être soumis pour l'obliger à remettre entre les mains des autorités mises en cause, la documentation des violations des droits humains dont il dispose.
Nous venons d'apprendre que les directeurs de publication de plusieurs journaux qui ont évoqué l'existence du rapport viennent d'être convoqués au SRI demain 6 avril 2018
Fait à Paris, le 5 avril 2018
Pour Synergie-Togo, le Président
Kanyi Eric AMOUZOUGAH
Contacts presse:
EMail : contact@synergie-togo.com
Tél : +33 6 14 88 31 21
|
|
 |
|
 |
|
OPINIONS-DEBATS |
TOGO: JE DIS BRAVO, PRINCE GNASSINGBé! NON SEULEMENT PAR IRONIE...
En refusant de signer le protocole des chefs d'État portant limitation du nombre des mandats présidentiels à deux, protocole qui a cependant recueilli l'accord de 8 chefs d'État sur 10, Gnassingbé n'a rien révélé de neuf, ni de sa personnalité, ni de ses intentions que nous, je veux dire un certain nombre de Togolais, ignorerions. Je dis bravo ! non seulement par ironie, mais aussi parce qu’il aurait pu user d’hypocrisie et de la fourberie qu’on lui connaît et signer le protocole, pour n’en jamais tenir compte, comme tant d’autres fois. Par Sénouvo Agbota ZINSOU |
REVUES DE PRESSE |
FAURE GNASSINGBé: LE DIALOGUE à LA BOUCHE, LES ARMES ET GOURDINS CLOUTéS EN MAINS
De père en fils, le régime des Gnassingbé, ce clan qui a pris en otage le peuple togolais, n’a pas changé. Ni dans sa nature, ni dans ses méthodes de conservation du pouvoir à tout prix. Et pourtant, au lendemain du décès d’Eyadéma, suivi quelques heures plus tard de l’installation de Faure Gnassingbé au pouvoir par un quarteron d’officiers, et surtout après la parenthèse de sang de 2005, un brin d’espoir était né auprès d’une frange de la population. A raison, étant donné l’extrême jeunesse du successeur du vieux dictateur au pouvoir et plus encore de son discours sur sa volonté de trancher avec l’ère ancienne.
|
|